
Déterminer l’Accessibilité, l’Utilité et la Faisabilité de l’IRM chez le Nourrisson et le jeune enfant (DAUFIN)
L’imagerie par Résonance Magnétique (IRM) est une technique sécuritaire qui permet d’obtenir des images du cerveau. Cependant, il est difficile d’acquérir des images d’IRM chez les jeunes enfants, car ils doivent rester immobile durant l’acquisition. Ainsi, l’IRM s’effectue presque systématiquement sous sédation lorsque faite dans un contexte clinique. Le projet DAUFIN avait pour objectif de valider une familiarisation par le jeu pour favoriser l’acquisition d’IRM sans avoir recours à la sédation ou à l’anesthésie chez les enfants de 3 à 5 ans.
Familiarisation par le jeu: résumé en 4 étapes
1) Histoire de Youpla
BD conçue par le LaboABCs expliquant la procédure d’acquisition de l’IRM, dont l’histoire se déroule au CHU Sainte-Justine

2) IRM jouet
Présentation des cache-oreilles et des extraits des sons d’IRM à l’enfant

3) Son d’IRM et casque d’écoute
IRM en bois et marionnette de Youpla avec lesquels l’enfant peut interagir pendant l’histoire

4) Vidéo de son choix
Pendant l’acquisition de l’IRM, l’enfant peut regarder le vidéo de son choix (DVD)

Résultats
Sur 37 participants, 15 contrôles et 10 TCC légers ont atteint le critère de réussite de l'IRM. Il n'y avait pas de différence dans la réussite ou tolérance des deux groupes.
Parmi les 14 enfants ayant acceptés de compléter l’IRM >
Réussite
77% des enfants ont réussi à entrer dans la machine IRM et faire au moins une partie de l’aquisition.
Qualité des images
73-100% des images structurelles acquises étaient de bonne qualité.
Appréciation
68-82% des enfants ont aimé faire l’IRM
58%-73 des enfants referaient une IRM

“Le succès de ce projet nous a permis d’intégrer cette procédure de familiarisation au sein du projet KOALA, un projet pancanadien visant à étudier les effets des traumatismes crânio-cérébraux légers chez les enfants de 6 mois à 6 ans, nous permettant d’effectuer des IRMs sans sédation chez les enfants de 3 à 6 ans pour récolter des données précieuses.”
Jessica Lacombe-BarriosCoordonnatrice de recherche du projet DAUFIN